LIFE IS A BEACH


"Life's a beach." Gives the connotation that the user of the phrase is very happy-go-lucky, huh? May be. - MaRou, (You call me that? Really?) on bite rien à l'english. - Pis? T'as-tu pas Gogol, ostie ? J'aime assez l'ambivalence des "choses". Ni tout bleu, ni tout rose. Ni tout gris. ( . . . ) Pis j'aime ça quand il faut creuser sous mer et qu'on a du sable plein la bouche. C'est-tu plus clair, buddy?


"Cas d'Havre." © Matin-Rouge 2015 

Lui: "On dirait un peu un cadavre, quand même . . ." Elle: Un cas d'havre exquis, Hony. Corps et graphie sur plage d'Automne. Suis à deux doigts de sortir une pelle et de m'enterrer là. Chiche ? Pois. Puis c'est pas d'la terre sous nos pieds. "Conglomérat bréchique" y'avait marqué. -Fait que ? Si on battait plutôt (Voire Mickey.) en brèche ? Hein ? Si on combattait avec succès ? (Sourires) Mais combattre quoi? L'évidence. La surabondance de voix. Qui jasent de tout. Et de n'importe quoi.

 

"Bitch. Enterrer. Cadavre. Combat." ( . . . ) Tu me crois-tu si j'te dis qu'je l'ai écrit un 13 novembre, cet article-là ? Si j'te dis qu'ça'pas d'rapport, qu'ça'pas d'bon sens, d'anachroniquer à tout va. De chroniquer à tout va. De poser des mots sur c'qui laisse sans voix. Shity Blabla. Chuuut. Tais-toi. Savoir exister en silence. Liber-taire. L'outrance. Rester digne. "Bitch. Enterrer. Cadavre. Combat." Tu m'crois-tu si j'te dis que je l'ai écrit sur la plage de la Mala. Qu'il commençait comme ça : "Asile ou Lazaret, les fantômes au placard." ( . . . ) Que P. portait un caleçon plus grand que ses dreads et qu'il a fini à poil dans la grande bleue . . . Tu m'crois-tu si j'te dis qu'on était heureux ?

 



Tant qu'un seul de nos cœurs battra, tant qu'une seule bouche racontera le beau du monde. Nous serons des miroirs au soleil. Des milliers. Des millions. De miroirs au soleil.




© Matin-ROUGE 2015

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Commentaires: 10
  • #1

    Duij (mardi, 17 novembre 2015 12:14)

    Un rayon de soleil dans la nuit parisienne. Never ever ever switch the light oof. Never. Merci encore. Bises à juan.

  • #2

    ben (mardi, 17 novembre 2015 12:41)

    T'as jamais aussi bien porté ton prénom qu'aujourd'hui la belle. Merci pour la lumière à tous les étages :-)

  • #3

    moi (mardi, 17 novembre 2015 14:31)

    Regardes ton ombre ; t'as un bec ma colombe.

  • #4

    Le Marginal Magnifique (mardi, 17 novembre 2015 14:38)

    Été indien. Je te crois...

  • #5

    Evelyne (mardi, 17 novembre 2015 19:51)

    Bonsoir Aurore. Je vous avoue que je redoutais un peu votre article à venir. Après ces évènements tragiques et avec tout ce qu’on peut lire depuis j’avais peur que vous perdiez la magie. En ces temps barbares il y a grand besoin de se réfugier dans les petits coins qui servent la beauté du monde. Votre site en est un. Plage de la Mala, où est-ce ? "Tant qu’un seul coeur continuera de battre." Merci à vous pour ce magnifique message. Merci. Evelyne.

  • #6

    Anonyme (mardi, 17 novembre 2015 21:02)

    Agréablement surpris que vous n'ayez pas cédé à cette François Feldmanisation de la parole publique et que vous vous départissiez de cette injonction de présence, de parole, d'émotion publique. Les photos sont belles. Votre silence aussi.

  • #7

    O (mardi, 17 novembre 2015 23:18)

    Des milliers. Des millions. De miroirs au soleil. Superbe !

  • #8

    . (mercredi, 18 novembre 2015 12:06)

    Un peu facile le silence. Lacheté? Indifférence? Pourquoi laisser sourdre? A moins qu'ailleurs? Où?

  • #9

    Matin-Rouge (mercredi, 18 novembre 2015 17:17)


    @ Duij: « Switch the light OOF? » Tu nous as fait une Hollandaise.^^
    By « Never », you mean: Never? :p Don Juan te salue.

    @ben: J’ai toujours très bien porté mon prénom. : - )
    Et arrêtez avec votre lumière, ça attire les moustègues. :p

    @toi: ^_^

    @LMM: Tu fais bien, visage pâle.

    @Evelyne: Bon jour et merci pour les compliments, toujours. Je prends. : - )
    Le Plage de « Mala » se situe au Cap d’Ail (06). On y accède seulement à pieds. ; - )

    @Anonymous: Sorry but…
    Did I give you the impression that I wanted your opinion about?

    @O: Tu n’es pas mal non plus. ^_^
    J’te maile dès que je suis d’attaque. ; - )

    @ « . » Savoir rester à sa place. Point.
    Entre les complotistes antisemito-sionistes, les géopoliticiens tripolaires, les Hollandophobes systématiques (Des attentats, à la béchamel ratée, c'est de sa faute), les intellectuels sado-maso « C'est notre monde qui a conduit à… Oh oui oh oui, fouette-moi avec le numéro spécial du Monde Diplo » ou, pire, les apprentis bouchers photographes recalés à Paris-Match, pour qui le 13 novembre est source de demi-molles éternelles ; il n’est pas aisé de trouver sa place. Et de la garder. La mienne est ici, loin des exploiteurs de tragédie, loin des diffuseurs de haine et des analyses parfum Smecta. Loin des « Réseaux Sociaux » et de leur pensée unique, auxquels je n’ai pas besoin (Ni envie) d’appartenir de force. (Je propose que ceux qui n’utilisent pas le drapeau français en filtre sur leur photo de profil soient immédiatement déchus de leur nationalité.) L’injonction est à la parole. J’entends. Je la décline humblement et vous offre en contrepartie ma compassion multicolore. Et mon recueillement.



    TAKE CARE GUYS. ; - )

  • #10

    O (mercredi, 18 novembre 2015 20:33)

    T'es la meilleure. Soignes toi bien ! Bisous

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