Octobre ROUGE. Comme la neige.
Comme un baiser aux joues de celles.
Des épées en travers de la bouche.
Crever l'effroi et les idées fixes.
Qui nous courent. Sur les rêves.
Embrasser la folie au premier feu ROUGE.
Au Sud des hommes perdent la tête. Et la peur rongerait des ventres déjà bien abîmés. Reprendre ses marques. Tatouées au fer ROUGE sous la peau furibonde. Mais chuuut. Ce n'est presque pas grand chose. Presque tout à fait rien, à l'échelle du Monde . . .
Octobre. De quelle couleur, déjà ?
Allez. Ne regardez pas si dur. Il n’y aura plus rien de joli si vous étouffez là.
Sous vos airs de têtes à claques. Répétant à l'envi que le bonheur n'existe pas.
Le truc un peu joli qui brillait dans vos yeux, ce truc un peu plus classe que vos mines meurtries, va finir par se barrer si vous regardez trop ici. Au Levant les avaleurs de sabres . . . Les sourires édentés. Alors. Danser la nuit. En Infra-ROUGE. Sous le sable. Et sur la pluie.
STOP. Polaroïd improvisé. Un, deux, trois. Soleil. T'as bougé. Le ROUGE te monte à la tête.
Déjà Mai. Octobre n'existe pas. Ce qui compte c'est que le jour se lève. Un, deux, trois.
Mise à nue d'équinoxe. Tous à poil sous les cèdres empourprés.
J'ai misé cher sur l’Automne et regarde : ROUGE, Impair et . . . C'est gagné.
L'histoire nous démarque et se rappelle. Au souvenir de ceux qui n'osent pas regarder.
Au fond des verres. Boire et déboire. C'est l'histoire des Magnifiques.
Octobre ROUGE. A ma santé.
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