Parce qu'on vient de loin

Nikon D5100 + 18/125mm Lens. 1/100s, f/5.6, 38mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/125mm Lens. 1/100s, f/5.6, 38mm, iso 100. © Matin-Rouge

Je ne sais plus qui disait (Assurément quelqu'un de très bien) :

Translation                                                                                                                                                                            
We never go so far as when we don't know where we are going.

Paris. Gare de Lyon.
Un train en partance. N'importe lequel. Pour n'importe où.
Voie M. Et cette fichue tendance à voir des signes un peu partout.

Moret / Veneux-les-Sablons.

 

Ca sonne comme un champignon véreux qu'aurait mouru dans un gabion des bords de Seine. Comme un glaviot bien baveux sur une poignée en porcelaine.

Ca sonne ni très "roots", ni très "in", ni très "glam". En fait ça sonne pas du tout. Ca grésille, ça beugle. Ca larsen. Ca brame. Ca claque wallou sinon des dents devant les petits yeux obscènes d'un agent défroqué tripotant sa bedaine. 

Veneux-les-Sablons. Ici Veneux-les Sablons. Qu'as-tu fait au bon Dieu ? Tes panneaux d'affichage à l'agonie, annonçant -de retards en avarie- des transiliens qui n'entreront jamais en gare. Des train-trains à leur mémère (Deux)1 ayant renoncé au voyage. Des vaisseaux fantômes vénères -Veneux- d'arpenter tes chemins de Ter. (Hein ? Vague.)2 De convoyer (Des cons, voyez . . .) des passagers en nage, le ventre à l'air comme des poissons daubés, la plume ankylosée des volatiles en cage.
Veneux, j'écris ton nom
3 sur un Rhodia clémandarine.4 Ta postérité sur petits carreaux violine.

T'en rêvais pas tant, avoue . . . Est-ce qu'on rêve seulement, dans ton TROU ?

La grève bat son plein.
Marou s'poigne le cucul. (La praline en moins.) Tandis que Garou s'pète les bretelles5 vaille que vaille . . . Non mais mate la bobine des naufragés . . . Meuf, y'a que toi ici. Où veux-tu que j'regarde ?  Seule à t'aventurer sur le quai de la ferraille.6 Ensablée.7 En jachère. Comme une chaise à l'envers, échouée sur une table . . .

Mais pourquoi diable t'être arrêtée ici ?

Je venais de finir un chapitre, dis-toi.

Ca suffit parfois.

 

1 Oui, ça fait "Mémerde", bien lu. ^_^
2 "Terrain Vague" Ohohoh
3 Référence au poème d'Eluard : "Liberté".
4 N'ayant jamais pu/su différencier les clémentines des mandarines, tout ce qui est vaguement orange se voit rebaptisé "Clémandarine". Mon "Rhodia" (Moleskine du pauvre) est donc -vous l'aurez compris- "bêtement" orange.
5 Ledit agent de la SNCF avait de faux airs de Garou. D'où le recours à une expression québécoise, signifiant "Être fier".
6 Référence à une chanson populaire de mon enfance.
7 Cf. "Veneux-les-SABLONS" Huhu

Translation                                                                                                                                                                                     
Paris. "Gare de Lyon" Station.
A train. No matter which one. No matter where.
Platform "M". (I do have a tendancy to see "signs".)


Moret / Veneux-les-Sablons.


It sounds like a worm-eaten mushroom having reached the end of its life in a gabion of  the "Bords de Seine". Like a gob of spit on a porcelain handle. It sounds neither "roots" neither "in" neither "glam". In fact it doesn't sounds. It crackles, it blares. It larsens. It wails. It rocks zip. Fuck-all. Starting with this sloppy railwayman with tiny obscene eyes, pawing his faty belly.
Veneux-les-Sablons. Veneux-les-Sablons calling. What have you done to the Good God? Your display screen in its death throes, announcing - Either delays or damages - trains never arriving. T'Choupi Tchou-Tchou giving up travelling. Ghost Ships pissed of
1 - Veneux - venturing your roads.2 Conveying3 passengers bathed in sweat, stomach facing up, like rotten fish. With stiffened up feather4 like winged creatures in cage.
Veneux, I write your name. On my orange Rhodia. Your posterity on small violet panes.
You weren't excepted that much, were you? Do you only dream, in your godforsaken place?
5
Strike is in full swing. Marou's on strike too. While Garou's definitly proud of himself.6 Look the face of the castaway... "You're the one, here, bitch. Whom should I look at?" The one and only to venture to the platform. Sanded up.7 Lying fallow. Like an upside down chair, abandoned on a table.

 

But why on earth did you stop there?
I just finished a chapter.
It's sometimes enough.

1 French back slang of "enervated" is phonetically close to "Veneux", where it takes place.
2 French play on words are f****** hard to translate... The expected turn of phrase should have been "Chemin de fer", which means "Railroads" (Literally "Iron roads" in french). I replaced "fer" ("iron") by "Ter" (Phonetically close again), which is the french acronym for "Regional Express Train". The following (In brackets) is another play on words (Hell yeah!). "Ter" is indeed the first syllable of "Terrain" (= "Ground"). Added with "Vague". Meaning "Waste ground".
3 In french, "convoyer" (= "to convey") is a "Portemanteau Word". "Cons" meaning "Assholes" and "Voyez" meaning "See?". We can imagine here fed up trains shouting out: "See the assholes we convey?"
4 In french, "Plume" is a polysemic word, meaning both "Feather" and "Pen/Nib".
5 In french, I used a polysemic word, meaning both "godforsaken place" and "HOLE".
(That's a so called "detail" but not without importance regarding the following... That's why I "underlined" it.)

6 Here I used untranslatable Quebec French expressions, sorry but I don't even try.^^
7 Reference to the name of the place. "Veneux-les-Sablons" = "Sandy Veneux" or kinda.^^

 

Veneux-les-Sablons.

Région : Île de France.

Département : Seine-et-Marne.

Arrondissement : Fontainebleau.

Canton : Moret-sur-Loing.

 

Me voici à quai. A quêter l'aventure au gré. Déconfitures.1 Et des horloges détraquées.

A quémander ma route aux . . . Wait. "Il n'y a pas de chemin", disait le Poète. "On fait chemin".2
Alors.
Longer la voie ferrée. Jusqu'à la voir galoper en solo. Laisser vagabonder ses prunelles avachies. Ses déboires à volo. Sansonnets sans roupies.3 Emprunter à la dérobade l'escalier de métal. Se prendre -à la rigolade- pour une figure de style. "2Q14"4 à la mode syndicale. Et puis ?

Veneux-les-Sablons. Aucun désert n'eût aussi bien porté son nom.
Pas de taudis. Ni de châteaux.. Des herbes folles.
Des bouts d'hommes5 assoupis. De vieux rêves et des barricades, pour préserver l'ennui. Pas un matou en goguette. Pas une merde de chien.
Pas une tête. Pas une trace. Pas un humain, pour bousculer l'espace. Et soudain . . .

Au détour d'une voie désolée (Ne serait-ce que d'exister.^^), un semblant d'humanitude.
Un parking au bout d'une allée. Comme une invitation. A revenir. Ou à rester. Mais . . .
Pas un carosse à l'horizon. Ni soulier, ni marraine, ni Cendrillon. Pas un cul. Pas une flaque. D'huile sur le goudron. Juste un parking. Désert. Où stationnent en épi des fantômes parqués. En épitaphes numérotées. Infléchis vers un dieu qui manque à l'appel. Tournesols sans soleil.

 

Sous mes yeux les limites de la "civilisation". Une porte massive. Un édifice en béton. Désarmé. Comme peuvent l'être les Hommes. Devant moi une église. Sans cloches. Et sans croix.
Hangar à foutre.6 Abrite agneaux de lais.6 Egrise solitaires. Bras écartés.6

Au frontispice : "Royaume des Témoins de Jéhovah" . . .

 

Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/1000s, f/5.6, 105mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/1000s, f/5.6, 105mm, iso 100. © Matin-Rouge

 

Shit. Porte close. Refermée sur trop de certitudes.

Vite. Prendre congé de sa glauquissime sérénitude.

 

1 "Quai" → "Quêter" = Concaténation.
(Figure de style qui consiste à commencer une phrase par la dernière syllabe de la précédente.)
"Au gré (des) "Déconfitures" = Même procédé. "Déconfiture" est ici synonyme de "Débâcle".
2 Quel Poète ? A vrai dire je ne sais pas. Toi. Moi peut-être. :-)
3 Confère l'expression "Roupie de sansonnet" = Chose insignifiante, bagatelle.
4 Dans "1Q84" de Haruki Murakami, Aomamé emprunte un excalier de métal qui la mènera vers...
5 Des nains de jardin. ;-)
6 "Hangar à foutre" = Référence à la branlette écclésiastique.
"Agneaux de LAIS" = Les agneaux de lait sont des agnelets nourris au lait maternel. Dans la religion, l'agneau (En troupeaux) et le symbole de l'homme en groupe dont il faut assurer la survie. "On" parle du "Peuple de Dieu". Dieu étant naturellement le berger... Dans la phrase qui suit j'utilise un homonyme de "lait" = "lai". Le lai étant un conte... Le parallèle avec la religion n'est évidemment pas anodin. Les agneaux de lait étant ici les hommes auxquels "on" raconte des balivernes.
"Egrise solitaires les bras écartés." = Plusieurs jeux de mots et références, ici.
"Egriser" signifie "polir". (On notera la proximité des termes "égrise" et "église".) Les "solitaires" ne sont pas que des gens seuls, ce sont aussi des diamants. Que l'ont poli, donc. La métaphore est ainsi plus lisible.
Les "bras écartés" font référence à la position du Christ mais pas que.^^ Il s'agit aussi d'une allusion scabreuse faisant écho à la première référence... (Part en sifflotant)

Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/800s, f/5.6, 50mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/800s, f/5.6, 50mm, iso 100. © Matin-Rouge

 

Veneux-les-Sablons. Les heures s'étirent et se pressent.
Le ciel s'effiloche comme un vieux plaid poussiéreux.

 

Mettre les bouts. Les bouts de soi. Ceux qu'on sème et qui crient. "Au secours". Parfois.

Fuir. Les bestiaux de terre cuite. Le dehors fier et le regard éteint. Les jardinières qui dégueulent des ornements factices. Les couronnes de pécheurs. Et les nains tristes.

Tailler la route. Dans ce qui reste de soi.

Moret-sur-Loing. Me voilà.

(C'est qu'on en parcourt des kilomètres, quand on ne sait pas où on va . . .)

 

Moret-sur-Loing. Ca sonne comme un Kiri qu'on aurait laissé fondre au soleil. Comme une pâte de coing dans un cubi (Ah les sorties Kayak de Saint-Jean-Lagineste....). Ca sonne comme une promesse électorale. Comme l'accord trop parfait d'un piano. Comme un slogan de campagne. "There's a place you can go." Yes I can.

Obama joue du tambour dans ma cafetière. Et tout autour, dans les champs de colza.

L'or jaune de la rive gauche. Qui s'étend de Thomery à Fontainebleau. L'or en mares.1 Qui brûle les cieux.2 Qui repeint les godillots ruineux et l'imaginaire fadasse des contadins prospères.3

Moret-sur-Loing. Ca sonne comme un clocher en Thébaïde. Comme un Oasis Mangue / Papaye.4 Ca sonne vaguement chouette, vaguement chic, vaguement inaccessible.

Ca me fait penser à Chirac (Jacques, pas le bled.). A ses virées dans la France profonde. (Profondément pommée5 (Eheheh)) Aux serrages de pattes molles. La mine euphorique. "C'est beau, mais c'est loin" leur répétait-il.

 

C'est beau mais c'est Loing. 

 

Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/400s, f/5.6, 48mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/400s, f/5.6, 48mm, iso 100. © Matin-Rouge

1 Jeu de mot. Cf. "L'or en barres".

2 Jeu de mots. Cf. "Qui brûle les yeux".

3 "Contadins" = Habitants de la campagne. Ici des Parisiens "exilés".

4 Jeu polysémique. L'Eldorado est ici une boisson ("Oasis Tropical", pour ne pas la nommer.).

5 Cf. Le célèbre "Mangez des Pommes" du Président Chirac.

 

Il n'était pas si loin le temps des Cerises.

Il n'est jamais si loin pour l'Homme qui penche.

 

A la croisée des chemins, flagrant délit de gourmandise

 

Divine Idylle Entre Rousseau et Paradis.1 

Coeurs de pigeon2 ou d'artichaud ? Devine.

 

Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/160s, f/5.6, 105mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/160s, f/5.6, 105mm, iso 100. © Matin-Rouge

 

Arsenal Rousseau. Jean-Jacques (Annaud ? L'Ours ?) est à mes trousses.

Solitaire à un souffle de moi. (Ah non, flûte, c'est l'autre Jean-Jacques, ça.^^)

Arsenal Rousseau, disais-je. C'est ce qu'indique le panneau.

 

Un Aqueduc comme une frontière. Un aqueduc qui se la joue chemin de fer.

A ses pieds/pattes/pilastres, pas un zig mais des tags. Hiéroglyphes mal maîtrisés de Moretains prolixes. Tarés pastenagues3 à la tringle obscessive. 

 

J'apprendrai plus tard que Moret-sur-Loing fut la patrie de Sisley (Pas Tomer, hein).
Ce qui me vient ? "Salit l'Artiste"

1 Confère "L'idylle aux cerises" Livre IV des "Confessions" de Jean-Jacques Rousseau.
Confère également "Divine idylle", la chanson de Vanessa Paradis.

2 La "Coeur de Pigeon" est une variété de cerises, qui doit son nom à sa forme.
3 Confère la "Raie Pastenague" = Poisson plat à la queue venimeuse... (Siffle)

Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/100s, f/5.6, 48mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/100s, f/5.6, 48mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/100s, f/5.6, 48mm, iso 100. © Matin-Rouge
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Moret-sur-Loing.

 

Comment deux cités mitoyennes peuvent-elles être aussi éloignées ?

Comme deux soeurs siamoises liées par les pieds. (Où par la malle-arrière, qui sait ?)

Moret-sur-Loing. Des péniches et des hommes. Chapeautés. Pavillons hauts. La corde au coeur. Et le sillage épais. Eden errant à la faune sans cage. Renard. Loup phoque. Oiseaux de passage. Boeuf à la coque.1 Pies qui chantent. Ours à la guitare. 

 

A Moret, j'ai retrouvé des couleurs. De celles incarcérés au fond. Des godets en plastique
Celles qui se mélangent et se déclinent. En marron. Méphitique.
Brutal.

(Se faire une toile. Gratter la croûte avec les ongles. Dit la coloriste aux mains sales.)

 

1 "Boeuf" = Séance de musique collective au cours de laquelle des musciens improvisent. Ici, à la proue d'un bateau.
Jeu de mot avec "Oeuf à la coque". ;-)

2 "Méphitique" = Dont l'exhalaison est malfaisante, toxique, parfois puante, désagréable.

Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/400s, f/5.6, 50mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/400s, f/5.6, 50mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/160s, f/5.6, 42mm, iso 100. © Matin-Rouge
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Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/200s, f/5.6, 26mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/200s, f/5.6, 26mm, iso 100. © Matin-Rouge

 

A Moret, j'ai croisé (Ahah) Jésus. Enfin.^^

Descendu de son piedestal pour un baptême consacré (Huhu). Dans le Loing.1

Offrant son corps décharné au kami Amaterasu.2 Et à la vue des kayakistes . . .

Qui un groupe d'écoliers séchant au soleil. Qui un jamaïcain placide tentant d'esquimauter.3

A Moret j'ai observé -longtemps- le Fils du Père. Patauger dans la pisse de toutous bienheureux.. Invoquant sa majesté des grenouillles.4 La tête basse et le cou raide. Circonci de coeur et d'esgourde. Bigot vomiteux. Séidique.5 Embourbé.

 

Marcher sur l'eau, faudrait courir vite. Foi de Basilic6 . . .

 

Nikon D5100 + 18/105mm. 1/250s, f/5.6, 80mm, iso 100.
Nikon D5100 + 18/105mm. 1/250s, f/5.6, 80mm, iso 100.
Nikon D5100 + 18/105mm. 1/250s, f/5.6, 75mm, iso 100.
Nikon D5100 + 18/105mm. 1/250s, f/5.6, 75mm, iso 100.

 

Sur les Bords du Loing, j'ai pensé à tout. Sauf à l'essentiel sans doute.

J'ai repensé à "ZuZu" ("Petit Esus" pour les puristes) ivre mort dans ce bus qui nous charriait à Münich. Je me suis dit qu'il était loin le temps des "Deps" aux quatre coins de la planète foot. Peut-être encore plus loin le temps du casse-croûte. (Les heures passent et j'ai faim.^^)

 

Une dernière pensée pour Jésus avant de reprendre la route.

Une pensée impie au plus illustre des bâtards.

Qu'elle qu'ait été sa vie, et quoi qu'il nous en coûte, personne ne mérite de donner son nom à un sauciflard. En effet, dans l'Encyclopédie de la Charcuterie (Si si, ça existe), éditée par Soussana, on peut lire : "Jésus de Morteau (...) Enorme saucisse (...) Pur Porc." (What the hell???)

"Celui qui vient à moi n'aura jamais faim (...)" (Jn 6.35)7 Tu métonnes ! (Ahah)

 

Mon royaume pour une quenelle.8

1 D'après la Lithurgie Catholique, J.C a été baptisé par Jean-Baptiste (Qui portait bien son nom^^) dans les eaux du Jourdain.

2 "Amaterasu O mi kami" (Auguste Divinité qui illumine le ciel).
La déesse du Soleil, est la plus honorée des kami du panthéon shintoïste japonais.

3 "Esquimautage" = Opération qui consiste à redresser un kayak chaviré.

4 Cf. L'expression "Grenouille de bénitier" = Se dit d'une personne fervente adepte des pratiques religieuses.

5 "Séidisme" : Cf. "Séide" = Personne qui manifeste un dévouement aveugle et fanatique (...).

6 Voir lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilicus_plumifrons
7 Cf. La Bible. (Jean. Chapitre 6. Verset 35.)
8 Référence faite à la plus grosse "Quenelle" de l'histoire de l'humanité.

 

A Moret-sur-Loing j'ai usé mes péniches.1 Un oeillet sur chaque mur, chaque porte. Chaque âme qui vive. Pas la moindre chose qui ne soit. A portée de prunelle ou de pourquoi. Moret comme le décor2 d'une histoire à raconter. Où à écrire.

 

Au n°6 de la rue Grande, Mademoiselle "Gadou" cotoie Monsieur et Madame "Banis".

Qui sait ce qui les lie ? Combien de terre et de pluie ?

Au n°19 de la rue Montmartre, Alfred Sisley a du courier. Un siècle après.

 

1 Chaussures.
2 Moret-sur-Loing a servi de décor à plusieurs films.
- "Les Mariés de l'an II" de Jean-Paul Rapeneau.
- "Cyrano de Bergerac" de Jean-Paul Rapeneau.

Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/125s, f/5.6, 30mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/125s, f/5.6, 30mm, iso 100. © Matin-Rouge

 

Alfred Sisley. Peintre impressionniste.

Né à Paris, au n°19, rue des Trois-Bornes, le 30 octobre 1839.

Décédé à Moret-sur-Loing le 29 janvier 1899.

 

Rappelons que Sisley fit le choix d'assumer sa liberté artistique sans jamais se plier aux exigences des mécènes, de l'Académie et/ou du marché de l'art. Et qu'il fit ce choix d'indépendance au prix d'un extrême indigence . . .

 

Un soir à Moret - Fin octobre © Alfred Sisley
Un soir à Moret - Fin octobre © Alfred Sisley

 

Voilà. Sur les Bords du Loing j'ai trouvé ce que je ne cherchais pas.

Et refermé un livre qui m'accompagnera.

 

"La Fin des Temps" Haruki Murakami      .

Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/60s, f/5.6, 21mm, iso 100. © Matin-Rouge
Nikon D5100 + 18/105mm Lens. 1/60s, f/5.6, 21mm, iso 100. © Matin-Rouge

 

Au crépuscule d'un jour qui ne voulait pas finir, je suis partie.

Creuser d'autres TROUS. Un peu plus loin.

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