Chacun sa merde

On a tous nos marottes, nos vices, nos petites manies. Plus ou moins obsessionnelles. Plus ou moins compulsives. Plus ou moins visibles. L'idée fixe* de mes voisins s'affiche en 21x29,7 à la poire de tout un chacun. Et je vous avouerais (Chuuut, elle va s'confier...) que s'il est un combat dont je suis...
C'est celui du bon goût, sacré bon sang de bois ! On fout pas un A4 plastifié sur un Portail Régence !!! Non mais où va le Monde, je vous le demande ?**

(Et non, je ne piperai mot de l'orthographe ! Ah ben si, c'est fait... Oops)

Plus sérieusement (Oui, parce que ça lui arrive). J'ai bien compris l'objet de cette campagne d'affichage décomplexée. (Si si) L'incivilité. Le ras le bol. Toussa... J'ai saisi. ("Si si". Bis) Mais à chaque fois que je passe devant cet écriteau (C'est à dire tous les jours, grosso merdo***) il y a une sorte de "malaise" qui m'envahit. Peut-être parce que c'est pas tout à fait l'idée que j'me fais de la révolte qui s'organise. Peut-être parce que je rêve de chevaux de bataille un peu plus "nobles" -Genre Pur-Sangs Arabes- et qu'en sortant mes poubelles tous les matins j'vois passer c'vieux bourrin en fin de course qui m'supplie d'lui tirer une balle...

Chacun ses chevaux. Chacun ses cris. Chacun sa merde.

(*) Idefix. Chien. (Ahah)

(**) Si tant est qu'il faille le préciser : "Elle" pratique l'ironie, hein.
(***) Huhuhu